Ce billet m'a été inspiré par Samuel Parent et ses
"12 leçons de grand mère applicable en média social". J'ai décidé de jouer le jeu en appliquant les sept péchés capitaux au média social. Derrière le mot "capital", il ne faut pas sous entendre quelque chose de grave. Revenons au vrai sens étymologique du mot. Capital vient du mot latin "caput" (tête). La tête, cette partie du corps qui dirige l'ensemble. Par comparaison, le péché capital au média social pourrait conduire à d'autres faux pas menaçant le réseau social.
1.
L'ORGUEIL. C'est l'absence d'humilité de l'entreprise lorsqu'elle exagère sur sa valeur personnelle. Dans média social, il y a "social" donc la cible est au centre de la pratique et non le savoir faire de l'entreprise. La vertu serait de rester honnête avec l'image de l'entreprise.
2.
LA PARESSE. C'est le manque d'action. Alimentez, mettez à jour régulièrement votre profil en contenu et informations de qualité. Dynamisme ! n'attendez pas que votre cible ou des insatisfaits le fassent à votre place, sinon vous n'aurez aucun contrôle sur votre image. De plus, c'est l'implication dynamique qui donne envie à vos relations professionnelles, clients, fournisseurs à rejoindre votre réseau.
3.
LA GOURMANDISE. C'est l'entreprise qui s'oppose à la modération. Elle voudrait être présent et visible dans les médias sociaux, les plus "populaires", sans porter de réflexion sur une stratégie en amont.
4.
LA LUXURE. Elle concerne l'entreprise qui se dit : "Je sais tout et sur ce qui se passe, nous pouvons nous passer de ces médias". L'erreur serait de ne pas y être car c'est une opportunité pour créer sa propre valeur mais aussi vous risqueriez d'être bien surpris par la pertinence des informations générées par ces médias.
5.
L'AVARICE. C'est la tendance à accumuler ses richesses sans aucune volonté de dépenser celles ci un jour. L'entreprise qui ne mobilise aucune ressources humaines mais aussi financières dans l'élaboration d'une stratégie de communication en média social. Une stratégie ne se construit pas en un clic dès lors que cela touche un média social. Sans cette mobilisation, on se préoccupe pas assez de la fidélisation de la cible. Cependant, la fidélisation est une source rentable. Il ne faut pas négliger l'analyse de la cible pour améliorer la connaissance de cette dernière, et optimiser son suivi.
6.
LA COLÈRE. C'est une émotion liée à une blessure causée par un commentaire négatif, par exemple. La cible insatisfaite peut s'exprimer dans un média social. Il ne faut pas céder à la colère, prendre du recul pour lui répondre avec exactitude par la rédaction d'articles, par exemple !
7.
L'ENVIE. C'est celui qui est envieux de la stratégie du concurrent. La stratégie qui marche chez l'autre ne marchera pas forcément pour soi. Il faut pouvoir choisir correctement les médias sociaux dans le cadre d'une stratégie de communication structurée. Cependant gardez l'envie d'avoir envie ;-) pour avancer dans votre stratégie.
En conclusion, si vous décidez d'avancer en médial social, faites le vraiment ou ne le faites pas. Vous pouvez décider de perdre tout de suite en péchant au sein du réseau. Mais si gagner est votre objectif, il faut être capable de se remettre en cause, pour savoir pourquoi on avance dans les médias sociaux. En connaissant le terrain "social" du média, l'entreprise saisit des opportunités, propose, partage, prend plaisir à le faire et devient pour demain plus fort et plus grand.
