Source : http://tinyurl.com/4ouu6bf |
Ne pas être...
Ne pas être en réseaux sociaux, c'est vivre heureux caché... mais pour combien de temps ?. Ignorer leur existence, c'est nier le risque d'accident. L'entreprise laisse le champ libre à tous les discours à son sujet. Les internautes se chargeront de parler à sa place et son image pourrait être sévèrement affectée. Tout cela à un coût : mise en place d'une cellule de crise, mobiliser des experts, du temps selon l'ampleur du bad buzz. Occuper le terrain des réseaux sociaux demande un investissement de temps, de personnel et d'argent en amont sur le long terme. Ainsi, face à la rapidité de diffusion d'un média social comme Twitter, il sera trop tard pour mettre en place et activer des réseaux sociaux adaptés pour réagir.
Comme le disait Sun Tzu, « lorsque le coup de tonnerre éclate, il est trop tard pour se boucher les oreilles ». Le géant du pétrole BP en a fait l'amer expérience.
Être …
Être c'est prévoir pour mieux guérir …. savoir gérer les risques. Une entreprise qui s'implique en réseaux sociaux l’objectif est double : veiller et se protéger ; ensuite, établir une relation.
Grâce à la veille sur les comportements et les discours des internautes, l'entreprise peut anticiper et utiliser ce qui est dit sur les réseaux afin d’en faire une force. Une entreprise qui établit une relation ne peut qu’améliorer son image auprès du grand public. De plus, chaque critique émise par un internaute doit permettre de se remettre en question et ainsi de s’améliorer.
Enfin, un internaute mécontent auquel on prête attention et à qui l’on finit par donner satisfaction est un nouveau client qui n’hésitera pas à communiquer sur la démarche positive de l’entreprise.
En 2009, Domino's pizza a su parfaitement gérer un impact négatif sur son image, grâce à son système de veille.
En conclusion, les réseaux sociaux fonctionnent comme une forme de gestion des risques. Telle une assurance, c'est avant tout une garantie en cas d'accident (rare mais toujours possible) et permettent de réparer les dommages d'un impact négatif sur l'entreprise.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire